UN MONDE PARALLÈLE
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Tu
te déplaces, fragile, un sourire sur les lèvres,
esquissant
quelques mots qui s'effacent aussitôt.
De
très rares souvenirs surgissent dans tes yeux.
Tes
jambes te soutiennent plus qu'elles ne te portent.
Un monde invisible se crée autour de toi
et
ta vision vacille, s'éteint pour mieux renaître.
Des
instants de passé, des mots qui s'envolent,
tes
mains restent impuissantes à les appréhender.
Tes
mots sont des regards qui s'envolent le jour,
se
reposent la nuit et d'avoir trop volé,
fatigués,
ils somnolent, finissent par se perdre,
s'évanouissent,
s'effacent pour de venir silence.
Ils
s'éloignent lentement, se noient tout doucement,
murés
dans le silence de phrases vaporeuses.
Tu
tentes de les unir pour mieux te reconstruire.
Ils
forment, ronde infernale, un espace incertain.
Quand
ta vie se délite parallèle à la nôtre,
nos
gestes autour de toi, font relais de tendresse,
passerelles
de deux mondes qui s'éloignent lentement,
disparaissent
peu à peu, mais s'impriment dans nos yeux.
Tes
mots sont des regards qui s'envolent le jour,
se
reposent la nuit et d'avoir trop volé,
fatigués,
ils somnolent, finissent par se perdre,
s'évanouissent,
s'effacent et deviennent silence.
Tu
nous quittes dans l'inconscience de paroles qui résonnent,
échos
cachés, lointains, d'une vie qui t'entraîne
vers
les brumes incertaines du peut-être des mots
qui,
invisibles, s'aiment dans leur silence nocturne.
Nous
dessinons, avec nos doux regards aimants,
de
tendres mouvements qui deviendront discours.
Nous
enchaînerons nos yeux à l'ombre de ton regard
pour
le garder longtemps aux creux de notre épaule.
Tes
mots sont des regards qui s'envolent le jour,
se
reposent la nuit et d'avoir trop volé,
fatigués
ils somnolent, finissent par se perdre,
s'évanouissent,
s'effacent pour devenir silence.
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